livre

je me disais..puisque j'cris un bouquin et que je veux pas le publier .pensez vous qu'il serait bien de le mettre ici?

Moi j'suis ouvert a tout types de bouquin(sauf quelques trucs quand meme) surtout quand c qqun que je connais qu'il l'a ecris donc je veux bien oui

Pourquoi pas C:

bon ba je vais préparé la mise en page

vas y et comme sa on pourra te dire se qu'on en pense et si tu doit le publier (un auteur célèbre dans ses relation sa ne fait de mal à personne )

le mec pas attiré par la grandeur deja XD

moi NOooON pas du tout ^^

et voila les écrits que j'avais annoncé

Un jour où je me promenais pour me détendre je passai devant une boutique en fermeture. Un homme allait et venait aux poubelles extérieures pour y déposer boîtes vides et vieux relevés de compte, et alors qu'il sortait pour la énième fois de sa boutique je vis qu'il transportait une hache d'environ 70cm. C'est une arme que j'aurais qualifié de simple arme d'apparat, néanmoins je fus séduit et le marchand sur la paille me la céda de bon cœur. Rentrant chez moi l'arme sous le manteau (et oui, imaginez la tronche des flics s'ils me voyaient avec ça sur moi) passer la barrière parentale ne fut pas trop dur (quoi de mieux que la vérité pour convaincre les parents ?).
Une fois dans ma chambre je l'examinai en profondeur. Étrange objet que celui-ci : des signes bizarres gravés sur la lame, cette même lame inévitablement de métal totalement isolé face à l'électricité. Je trouvais cette situation excitante et en même temps contrariante. Abandonnant l'objet dans un coin, je ne le ressorti qu'une semaine plus tard.
Restant perplexe devant cette curiosité je ne savais que faire. C'était à devenir fou ! Mon instinct de détective amateur me dictait clairement que la clef du mystère se planquait dans les signes inconnus. Acculé au mur de l'ignorance par l'incompréhension je me résolu à utiliser tous les moyens en ma possession. Je descendit la curiosité à la cave et versai sur les caractères tous types d'acides susceptibles de rogner le métal : aucun effet. Désemparé je la nettoyai et fini par faire des moulinets avec. Soudain elle se mit à pulser d'un éclat bleuté. Je la lâchai brusquement et elle s'écrasa au sol dans une cacophonie métallique, abandonnant du même coup sa teinte d'empreint. Je mis quelques minutes à me reprendre complètement, pour un illusionniste cela paraîtrait normal mais pour moi qui suis du commun des mortels... Un frisson me parcouru la colonne vertébrale. Je sentais bien que je n'étais pas au bout de mes peines. je pris l'initiative de recopier les signes de la lame et de ranger l'arme.
Je profitai d'une escapade à Paris pour me rendre à la bibliothèque nationale. Je trouvai bien quelques photocopies de parchemins écrits par un moine respecté de la région de Toscane et je ne fus pas étonné d'apprendre qu'il avait disparu dans de mystérieuses conditions ; il était question dans ses écrits d'armes légendaires gravées chacune des mêmes signes qui ouvriraient vers un paradis. "Foutaise de religieux !" pensais-je. Néanmoins une partie de moi approuvait cette théorie et j'étais curieux de voir ce "paradis". Toujours selon ce moine porté sur le vin de messe la seule façon d'activer le passage était de trouver l'incantation spécifique à chaque objet. Le mode d'emploi s'arrêtait là et le reste était axé sur une description de ce paradis, description à laquelle je n'accordais aucun crédit. Le lendemain, les vacances de Pâques commençaient. Dès le matin je me mis à essayer diverses incantations, tantôt ésotériques, tantôt sérieuses. Toujours aucun résultat, je n'ai jamais de résultat ! Je finis par prendre un livre pour me calmer, livre axé sur la démonologie. Étrangement, la chose qui était sur cette arme n'était pas démoniaque, son éclat était loin d'être malveillant, manifestement tout me ramenait à cette état de frustration (il aurait été si facile de qualifier cette objet de dangerosité et le jeté dans une rivière).
Je passai mes vacances à tenter d'ouvrir le passage jusqu'à aujourd'hui, deux jours avant la fin. Il suffisait de se présenter pour qu'elle me laisse passer, c'était tellement stupide que je n'y avait même pas pensé.
Je réapparu dans une clairière de hautes herbes verdoyantes, la carte postale d'un coin paumé de la France en somme, mais sa localisation démentait fortement cette pensée. Les bruits que mes oreilles percevaient étaient les mêmes que ceux d'une clairière au milieu d'une forêt dense d'où provenaient divers cris que, faute de mieux, j'imputai à des animaux. La hache que je tenais dans la main droite ne me rassurait qu'à moitié, je ne savais que faire, perdu dans un endroit inconnu. Je n'avais même pas réfléchi au retour, je fus pris de panique. Impossible d'appeler de l'aide en espérant ne pas attirer quelque bestiole avide de viande fraîche.
Mes instincts suicidaires reprirent le dessus et je m'enfonçai dans la forêt, tenant la hache à deux mains. Il n'y avait strictement rien ni personne et pourtant les cris sauvages persistaient. Silencieux j'observais les alentours, et là je sentis soudain une présence derrière moi. Avant même que je n'ai le temps de me retourner une masse sombre s'écrasa sur mon crâne et me projeta dans les ténèbres.
Lorsque je me réveillai j'étais sur un sol de terre battue. Plus aucune trace de feuilles et de brindilles, la forêt avait laissé place à un village des plus pittoresques : des huttes en bois aux toits blancs et lisses et aux larges ouvertures étaient collées les unes aux autres et moi même me sentais ligoté dans cette même matière. Des voix commençaient à s'élever derrière moi :
- Mangeons-le ! Il a l'air à point et bien gras
- Moi ? Gras ? pensais-je
- Non ! Il pourrait nous être utile !
- Mais chef, les humains ne sont bons qu'à être mangés !
- Silence ! Le chef à parlé. Obéis !
- Bien chef.
Cette dernière syllabe avait été prononcée avec un mépris et un dédain évidents.
Je me sentis soulevé et emmené dans une des huttes.
Là, des hommes et femmes captifs enrobés dans la matière blanche étaient posés contre les murs. Mon geôlier me fit prendre une pose similaire à côté d'une jeune fille d'à peu près mon âge. J'avais préféré, par mesure de sécurité, dissimuler mon éveil.
Entendant les pas de mon porteur s'éloigner je rouvrit les yeux.
la jeune fille à côté de moi me fixait avec un air de curiosité. Avant même que je pense à lui adresser la parole elle me demanda :
- Qui es-tu ? D'où viens-tu ? Comment t'ont-ils attrapé ?
D'abord assommé et ensuite assailli de questions, cette aventure commençait véritablement à devenir un enfer. Décidant de faire un dernier effort je lui répondit tout bas :
- Je suis moi, je me suis retrouvé dans ce monde par l'intermédiaire d'une hache enchantée. Et toi ? T'es ici depuis combien de temps ?
- Moi c'est Alicia, je viens d’une ville nommé Répcilia à 30 km de la forêt, j'étais partie aux champignons mais j'ai trébuché et je suis tombée dans une de leurs toiles.
- Une toile ?
- Oui une toile, on est prisonniers des hommes araignées et ce truc blanc c'est de la soie.
- Bwa, et moi qui suis arachnophobe...
- J'en suis navrée.
- Et pourquoi ils nous gardent en vie ?
- Pour nous manger plus tard ou nous faire se reproduire.
- C'est immonde !
- Oui, enfin on va pouvoir se libérer et on s'en ira pendant la nuit.
- Et comment ?
- Ta hache a déchiré une partie de ton linceul, regarde.
Je baissai les yeux, effectivement je voyais la lame dépassant du cocon.
- Allez, coupe !
- Non, il vaut mieux attendre la nuit.

Une fois la nuit venue

- C'est bon là ?
- Oui !
Faisant remonter la hache je découpai ce cocon dans un bruissement doux. Je libérai aussitôt après ma nouvelle amie.
- Allez, on sort doucement.
Nous sortîmes et, coup de chance, nos ravisseurs dormaient, leurs affreuses pattes recroquevillées sur leurs torses. Nous avançâmes prudemment sur la pointe des pieds sur un chemin à grand peine éclairé par la lune. C'était trop beau pour durer. Au moment de sortir du village une brindille craqua et du même coup réveilla un dormeur à un mètre de nous. Pris de panique je la décapitai d'un revers de hache, aspergeant du même coup ma coéquipière de sang chaud. Les bruits derrière nous nous firent comprendre que le village s'éveillait, alerté par leur 6ème sens arachnéen. D'un coup Alicia se mit à courir et m'enjoint de faire de même en me tirant par la main. Nous courûmes pendant plus d'une demi-heure avant de nous arrêter, totalement hors d'haleine.
- On a réussi. haleta-t-elle
- Tu crois ?
- Je pense.
- Bon ensuite on fait quoi ? On est perdus ?
- Mais non je reconnais l'endroit, très bon coin à champignons d'ailleurs.
- Bon et donc on est où ?
- À environ 30 km de mon village.
- Bon alors allons-y !
- Stop ! Une minute. Quand on s'est rencontrés nous avons tout de suite eu l'occasion de nous enfuir donc je n'ai pas réfléchi mais là, plusieurs choses me tracassent. Comment peux-tu venir d'un autre monde par l'intermédiaire d'un objet aussi normal ? Pourquoi portes-tu des vêtements aussi étranges et fragiles ?
- Encore des questions ! La première je ne peux pas te répondre, je ne sait même pas sur quelle planète je suis.
- Tu es sur Terre.
- D'accord, merci. Et la deuxième c'est très simple : là d'où je viens on s'habille comme ça. Bon t'as eu tes réponses, on y va maintenant ?
- Non, tu ne m'as toujours pas répondu, comment tu t'es fait prendre ?
- Assommé je crois.
- D'accord, là on y va.
L'insistance qu'elle attachait à cette question m'échappait et je n'avais pas le loisir d'y réfléchir car mon amie avait repris sa marche.
Nous mîmes plus de sept heures à atteindre le village. La fatigue accumulée et le stress intense subi vinrent réclamer leur dû et je m'évanouis juste devant les portes.

Lorsque je me réveillai j'étais allongé dans un lit de plumes dans une chambre d'allure plutôt rustique. Je me levai, j'avais la tête qui tournait. Je sortis de la chambre. L'escalier m'indiqua que j'étais au deuxième étage. Je le descendis en titubant comme une marionnette, me raccrochant à la barre pour ne pas tomber. Lorsque j'atteignis la dernière marche Alicia me remarqua, de même que mon apparente faiblesse.
- Mais tu es fou ? Vas te recoucher !
- Non ça va, répliquai-je d'une voix qui se voulait ferme.
- Après tout c'est ton choix mais si tu repars sucrer les fraises je t'attache au lit, tu es prévenu.
À ce moment là une autre voix s'éleva d'un coin de la pièce.
- Alicia amène ton ami par ici, j'ai un bon remontant pour lui.
Je m'avançai vers la source de la voix sans l'aide d'aucune de mon hôtes.
- Tiens, avale ça.
Elle me tendit une crêpe manifestement nature.
- Chouette ! J'adore les crêpes.
Je l'avalai en une bouchée et je faillis vomir. Elle était tout bonnement infecte.
- Mais c'était quoi ça ?! m'exclamai-je
- Recette maison, vu ta réaction ça a été efficace.
- Ah oui, je me sens bien.
- Bon si tu vas mieux tu vas peut-être pouvoir nous raconter pourquoi tu es ici et d'où tu viens dans le détail.
Et je leur racontai toute mon histoire, étrangement elles ne paraissaient pas surprises, peut-être que pour elles ce qui m'était étrange leur était commun et banal. Leurs réactions ne se firent pas attendre :
- Effectivement ce n'est pas tout à fait naturel.
- Et je suppose que vous n'avez aucune réponse ?
- En effet, je suis désolée.
Comme pour clore la discussion, une voix forte retentit.
- Alerte ! les Aräkn attaquent, aux armes !

la suite

- Ils choisissent bien leur moment eux ! jura Alicia.
- Que ?... Trop tard, elle avait déjà poussé la porte.
L'autre femme entreprit de me répondre.
- Elle est partie défendre le village.
- Mais... hier elle n'avait pourtant pas l'air de savoir se battre.
- Oui car si j'ai bien compris elle n'était pas armée.
- En d'autres termes ?
- Vas le voir par toi-même, ton arme est derrière la porte.
Je passai la porte et faillis être bousculé par un groupe de miliciens passant au pas de course. Je décidai de les suivre à bonne distance jusqu'à retrouver ma soi-disant combattante. Un corps velu à huit pattes atterrissant devant moi stoppa ma course. Ce corps mutilé et sanguinolent me donnait envie de vomir. Je levai les yeux au ciel en réprimant une nausée. L'enceinte du village était devant moi. Hommes et bêtes grouillaient sur le chemin de ronde, des corps dégringolaient de la palissade et aucune trace du fruit de ma recherche. Je suivis le tracé. Au fur et à mesure de mon avancement les combats se firent un peu moins nombreux, jusqu'à arriver aux sentinelles seules guettant une tentative d'attaque à revers. Seuls les pas des soldats perçaient le silence du lieu, tout était calme, lorsque soudain...
- Bouh !
- Ah !
Je me retournai violemment, hache prête à trancher et me rendis compte que l'auteur de cette mauvaise blague n'était autre qu'Alicia.
- Tu es folle ou quoi ? J'ai failli faire une crise cardiaque !
- Ah ? C'est tout ?
- Comment ça c'est tout ?
Elle émit un petit rire.
- Ça va, je rigole... par contre ça te gênerais de baisser les armes ?
- Ah oui pardon.
Baissant ma hache je poursuivis.
- Tu n'étais pas partie combattre les envahisseurs ?
- Si mais je t'ai vu passer, et du fait que ma petite captation d'attention n'ait pas marché je me suis esquivée et je t'ai suivi.
- Ta petite captation ?
- Oui, c'est moi qui t'ai envoyé le cadavre pour que tu regardes en haut, dit-elle en montrant son sabre couvert de sang coagulé.
- Ah oui d'accord... et maintenant on fait quoi ?
- Moi je remonte et je fini le boulot après toi je sais pas.
- Je te suis.
Nous montâmes les marches menant au chemin de ronde, le garde ne daigna même pas nous accorder un regard, aspiré par son analyse du paysage. Au bout de quelques mètres un mouvement au loin attira mon attention. J'attrapai le bras de mon amie et lui pointai du doigt la zone suspecte.
- En effet habituellement rien de bouge là-bas.
Nous attendîmes, les choses semblaient bouger... non pas des choses, mais bien des buissons, des buissons qui bougeaient tout seuls.
- Il doit y avoir des créatures planquées en dessous. La vraie question serait de savoir s'ils sont avec les araignées ou non.
- En tout cas ils se rapprochent vite, que pouvons-nous faire ?
- Prévenir les gardes sans preuve valable serait inutile et partir sans rien dire serait trop dangereux.
- Donc on reste et attend ?
- Tu comprends vite.
Fixant les buissons nous attendîmes, encore et encore. Les buissons arrivèrent enfin en bas de la muraille et nous dûmes nous pencher pour voir ce qu'il en advenait. Les arbustes étaient collés à la muraille et commençaient à grimper. À grimper ?!
- Dis, dans ton pays c'est normal ça ?
- Non, vas vite prévenir la garde, je reste ici pour les accueillir.
- Tu es sûre que... ?
- File ! s'énerva-t-elle.

n'importe quoi ulriquiel ^^

faut pas oublier de dire que c'est moi qui le tape au clavier ton bouquin (oups ! fallait pas le dire^^) et ce que j'en ai vu est très bien

C'est du bon tout ça ... Rédaction fluide, histoire originale, bref c'est plutôt sympa ^^

J'attends la suite avec impatience ^^

wouaaawwwouuu ^^ j'adooooreuuuuh ^^
je veux la suite ^^

(par contre, j'aime pas ces areignées >< OUINNNN ><)

aller, il faut écrire la suite ♫

voila la suite (apparemment le message d'avant était trop long)

Je détalai sans demander mon reste. Par manque de chance le garde de faction était à l'autre bout de sa zone de patrouille et c'est tout essoufflé que je l'abordai.
- Monsieur le garde ! Je pris une bolée d'air. Il y a une deuxième attaque un peu plus loin ! Je remplis mes poumons d'oxygène
- C'était à prévoir. Retourne là-bas, je vais sonner la cloche.
- Oui monsieur, merci monsieur.
Je fit le chemin inverse et ce que je vis me médusa. Alicia virevoltait parmi une multitude de petits guerriers verts, tranchant un bras par ci, une tête par là, elle sautait, esquivait, c'était un spectacle magnifique, mais, d'un point de vue militaire, inutile. Les petits êtres arrivaient en trop grand nombre et ne s'embarrassaient plus de buissons pour se cacher, courant à découvert sur la plaine autour du village. Il en grimpait toujours plus et les gardes n'arrivaient pas. Elle allait être submergée. N'écoutant qu'un courage de lecteur imprégné de récits épiques je bondis au combat. Les peaux-vertes commençaient à se serrer sur les murailles et je fauchai des têtes comme on faucherait du blé, envoyant du pied les survivants s'écraser en bas de la muraille, progressant de la sorte jusqu'à me retrouver à côté d'Alicia.
- Alors tu as prévenu les gardes ?
Elle esquiva un poignard et trancha la main de son porteur.
- Oui mais ils doivent être un peu lents.
- Je te rappelle qu'une autre portion est assaillie. Attention !
Elle transperça un assaillant qui voulait me sauter dessus.
- Merci bien.
J'envoyai un de ses agresseurs par dessus le parapet d'un revers.
- Au fait, c'est quoi ces nabots ?
- On appelle ça des Gretzles, c'est la nourriture préférée des hommes-araignées. Elle trancha une tête. C'est étonnant qu'ils ne les aient pas déjà sentis.
- Vu le semblant de nez qu'ils ont ce n'est pas étonnant.
- Je parlais des autres !
- Ah ! Pardon.
J'enfonçai une cage thoracique. À ce moment un sifflement retenti, tous les Gretzles encore vivants entamèrent la désescalade. La source de ce bruit ne fut pas difficile à identifier : une Aräkn se tenait quelques mètres derrière Alicia. La créature chargea, et fut rejetée en arrière une lance plantée dans le torse : les gardes étaient arrivés.
- C'était moins une.
- Oui. Aller, on poursuit, il en reste d'autres.
Je la suivit. Nous arrivâmes aux zone d'affrontements principales .Où le combat avait cesser. Le résultat des affrontements sauvages qui s'étaient perpétrés ici donnaient à cette muraille des allures d'enfer terrestre. Les hommes qui dégageaient corps et blessés glissaient sur le sang fraîchement coulé, les blessés et les mourants agonisaient, des hommes aux visages et membres boursouflés par le venin tentaient sans espoir de survivre. Alicia me tira par le bras et me dit d'une voix sans âme :
- Viens, on rentre.
Encore une fois je la suivis, mais dans un état second, alignant un pas devant l'autre sans vraiment savoir comment, sans savoir pourquoi. Chaque pas m'éloignant de cette scène macabre me redonnait une partie de mes capacités. Je finis par me dégager de l'étreinte de mon infirmière. Et lorsque nous arrivâmes, j'étais en pleine possession de mes moyens.
Je montai me coucher, laissant Alicia relater les faits.
À mon réveil, la chambre était encore plongée dans l'obscurité. Je cherchai mon réveil des yeux avant de me souvenir que je n'étais ni chez moi ni dans un monde de technologie. Je finis par me rendormir, rêvant d'un endroit vide aux couleurs grisées. Dans cet infini, une voix s'élevait :
- Enfin arrivée, elle est enfin arrivée, c'est l'heure...
Ce mot résonnait sans fin, c'était insupportable, et il m'était impossible de me réveiller. Cette voix prit soudain une sonorité plus féminine.
- C'est l'heure, réveille-toi.
Je pus enfin ouvrir les yeux, pour voir le plafond bouger comme une feuille dans le vent. Alicia me secouait comme un prunier.
- Aller, debout !
Je lui bloquai le bras en douceur, et avec un effort surhumain, d'une voix endormie, lui dis calmement :
- C'est bon je suis réveillé, tu peux te calmer.
- C'est pas trop tôt ! Tu as un sommeil de plomb !
- Quand je vois des cadavres la veille j'ai rarement envie de me lever tôt.
- Je ne suis pas ta pensée.
- Ce n'est pas grave, la raison pour laquelle tu m'as réveillé est à mon avis beaucoup plus intéressante.
- Certainement.
- Bon et bien je t'écoute.

à suivre héhé

^^ uiiiiiiii ^^ vive les cadavres :p

la suiteuuuuuhhhhh ^^*{ stp

Yes ya toujours un ptit peu de ton humour ;D
Pas mal <3

Ça rejoint un brin ton histoire de cadavres.
Je pris une mine dégoutée.
- Attends la suite avant de faire cette tête, bon c'est une idée qui m'est venue comme ça.
- Ça commence bien.
Elle continua comme si de rien n'était.
- Sur la muraille je t'ai trouvé d'une grande aide.
- Oui, peut-être, mais c'était juste de la chance. J'aurais très bien pu finir découpé en morceaux.
- Justement, tu n'as pas reçu une seule égratignure. En tant que novice dans l'art du combat je trouve ça révélateur.
- Révélateur de quoi ? répondis-je à la fois curieux et agacé.
- Révélateur d'un grand potentiel.
- Potentiel de quoi ?
- Potentiel guerrier.
- Et tu étais obligée de venir me réveiller pour ça ?
- Si tu réponds à cette question tu répondras à la tienne également.
- Quelle question ?
- celles que je n'ai pas encore posé, Ma parole tu n'as aucune patience !
- Quand on me secoue comme un prunier pour me réveiller je t'avouerais que non, allez pose ta question.
- Veux-tu que je t'entraîne moi-même au maniement des armes ?

Une fois habillé je descendis en tenant nonchalamment ma hache. Alicia me stoppa sur la dernière marche des escaliers.
- Et tu comptes aller t'entraîner avec cette tenue ?
- Oui, je n'ai rien d'autre.
- Viens, je vais te donner une vraie tenue de combat.
Elle m'emmena dans une pièce annexe à ma chambre d'emprunt, et d'une armoire de cette pièce tira une magnifique armure de cuir noire sur son support.
- Tiens, ça devrait t'aller.
Je retournai dans ma chambre pour me changer. L'effet était surprenant. Cet habit offrait un confort et une mobilité impressionnants, son seul inconvénient était d'être plus lourde qu'un vêtement normal. J'en fis la remarque à ma future maîtresse d'armes qui me répondit simplement :
- Tu t'y habitueras vite, tiens prends ça et laisse ta hache ici.
Elle me tendit un sabre identique au sien.
- Pourquoi ?
- Une arme qui bleuit à chaque utilisation est trop voyante, et il faut que tu commence par les bases.
- Bon, et on s'entraîne où ?
- Suis-moi.
Après avoir mis au courant sa mère nous partîmes à 3 rues de là, dans un terrain vague transformé en site d'entraînement pour la milice du village. Malgré l'heure matinale, quelques personnes s'exerçaient déjà. Cible pour lance, arc ; des mannequins pour le combat rapproché, jusqu'au sol de terre battue, tout suivait le cliché du terrain pour apprenti soldat. C'est sur ce terrain que pendant plus d'une semaine nous partîmes nous entraîner tous les matins.
Le reste du temps, mon instructrice me fit visiter la ville, enfin si on pouvait toujours appeler ça une ville ! Au-delà du quartier où elle habitait se trouvaient de magnifiques maisons de pierre tout en sculptures et enluminures, et encore au-delà se trouvait le Temple, trônant fièrement au centre du village, ravalant les plus grandes cathédrales gothiques au rang de simples maisons paysannes. Une subtile disposition de pierre blanche et grise donnait l'impression qu'il était entouré d'un halo divin. De superbes arches veinées de sculptures se rejoignaient et soutenaient de hautes tours dans des courbes extravagantes. Ce fut à ce jour le plus beau monument qu'aient vu mes yeux. Des passerelles aériennes dévoilaient des hommes en bures violettes.
Alicia dû m'arracher à sa vue pour que je la suive, je ne pouvais m'empêcher de me retourner pour le contempler encore.
Au 6ème jour de la semaine, un évènement imprévu survint. Alors que nous pénétrions sur le terrain, nous aperçûmes deux colosses entourant un petit homme, en bure violette identique à celles aperçues au temple.
Alicia confirma ma pensée.
Mais pourquoi me fixait-il de la sorte ?
Il ne bougeait pas, ne me lâchait pas des yeux, ne sourit pas lors d'une de mes chutes.
Je me forçais à me concentrer sur mon enseignement, souhaitant de tout mon cœur que nos exercices se terminent enfin.
Cette fin arriva enfin, je tentai un coup d'œil à l'endroit où il se trouvait, il n'était plus là, d'ailleurs il n'y avait plus personne sur le terrain. Alicia m'enjoint de rentrer le plus vite possible.
Nous fûmes stoppés à l'angle de la 1ère ruelle par les deux acolytes du prêtre, à supposer que ce soit un prêtre. Il apparut derrière nous, les colosses nous empêchaient de nous éclipser. Il questionna de façon directe.
- Où est la hache ? dit-il avec une assurance engendrée par la certitude d'avoir attrapé des criminels.
- Quelle hache ? répondis-je. Je ne connaissais pas cet homme et j'avais décidé de jouer les ignorants.
Je reçus une gifle monumentale.
- La hache que tu avais sur les remparts, ne mens pas des témoins t'ont vu.
L'affaire était délicate, je ne pouvais livrer son emplacement sur un plateau à ce faux prêtre, le risque qu'il maltraite mes hôtes était trop grand. Par ce souci de protection je continuai à jouer l'amnésique.
- Non, vraiment, je ne vois pas.
- Vraiment ?
Il posa son regard au sol et réfléchit un moment. Il reprit la parole, un sourire au lèvres.
- Enfermez-les ! Nous les interrogerons plus profondément plus tard.

Voila

Voilà quoi ? Il faut la suite ! Donne-moi la suite !

on est reparti

Nous fûmes aussitôt ligotés et encapuchonnés, avant même de pouvoir esquisser un quelconque mouvement de fuite, et transportés comme de vulgaires bûches sur l'épaule de nos futurs geôliers.
Nous ne fûmes libérés de nos liens qu'à l'instant où nous étions poussés dans une cellule malodorante où visiblement nous n'étions pas seuls. Deux jeunes et un vieillard nous regardaient avec curiosité et suspicion et nous les dévisagions également tour à tour. Le vieillard, vêtu de haillons et affublé de la barbe des prisonniers était de loin le plus retenu dans ses regards.
À ce moment la porte de bois massif se referma dans un claquement sec, nous rappelant du même coup notre condition. Désormais nous devions cohabiter avec nos 3 nouvelles connaissances.
Un des jeunes brisa le silence en s'exclamant :
- Qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
Blond, la peau d'une blancheur de crème, bien bâti, vêtu d'une tunique et d'un pantalon léger assorti, notre interrogateur nous transperçait du regard. Le vieillard pris la parole.
- Paix Guil, ce ne sont que des compagnons d'infortune.
Le second jeune homme réagit vivement.
- Il porte l'armure des guerriers Tzéros !
- surpris j'interrogeai Alicia du regard, regard qu'elle fuyait.
Le vieillard repris :
- Phil, tu penses vraiment qu'il a une tête de traître ? dit-il en me désignant de la main.
Il ouvrit la bouche pour répondre, je l'interrompis :
- Écoute je sais pas qui sont tes guerriers Tzé truc là. Cette armure, tu vois, je la porte pour m'entraîner au sabre, cette armure ne m'appartient pas, cette armure m'a juste été prêtée et avant même d'affirmer on s'assure que l'on a pas tort, ça évite de passer pour un i...t dès le premier contact.
J'avais prononcé ces mots avec calme et un brin de sarcasme. La réaction de se fit pas attendre. Il se leva brusquement et me balança son poing crispé dans la figure, enfin essaya, Alicia avait été plus prompte à la réaction que lui et ainsi avait anticipé son geste. Il retomba lourdement sur le dos, fauché au niveau des chevilles. L'avant-jambe de ma sauveuse en travers de sa gorge lui interdisait tout mouvement, ce ne fut que lorsqu'il renonça qu'elle lâcha prise. Il alla se rasseoir dans un coin pour ne plus en bouger. Le vieillard, soucieux de détendre l'atmosphère répliqua :
- Les Tzéros sont des hommes vivant dans le royaume du nord-ouest dans la ville de Tzéria, c'est un peuple guerrier doté d'une incroyable vénalité. Ces traits de caractère les ont évidemment poussés vers le mercenariat, ce qui a développé en eux un effrayant code d'honneur.
- Quel rapport avec ce que le jeune homme disait ? Et ce que vous disiez vous ? demandais-je
- Patience, j'y arrive. Leur signe distinctif est cette armure de cuir que tu portes, découpée de la même manière pour tous leurs représentants. Ils ont très vite gagné en notoriété et chaque général du continent était près à payer des sommes exorbitantes pour en louer une cohorte, c'est ce qu'il s'est passé pour ce royaume : Le roi du royaume devant défendre ses frontières fit appel à eux pour pallier le manque de fraîche recrue . Ils honorèrent leur contrat un temps puis, sans que l'on sache pourquoi, ils partirent tous.
Depuis ce jour les armées affrontent d'énormes difficultés et les Tzéros sont tombés en disgrâce vis à vis du peuple.
Après ce monologue la conversation passa sur des sujets plus légers, la révélation de l'attaque par les hommes araignée ne leur fit ni chaud ni froid, et nous finîmes par fraterniser. Une ambiance plus saine s'était installée et très vite nous nous présentâmes plus intimement. Phil, garçon châtain, la peau légèrement bronzée, avait été emprisonné pour un vol qui a mal tourné, de la bande il est le seul à s'être fait attrapé. Guil, fils de pêcheur, était ici pour insolence à un prêtre. Du vieillard nous n'apprîmes que son nom : Élias.
- Et vous, d'où venez-vous ? Et que faites-vous ici ?
J'ouvris la bouche pour répondre mais le gardien de la prison m'interrompit en tambourinant sur la porte. Il l'ouvrit.
- Les nouveaux vous avez rendez-vous avec le prêtre. Il nous fit sortir, pris soin de bien refermer la porte, et nous guida à travers les couloirs sans fin. Nos pas résonnaient étrangement sur les dalles de pierre grise. Alicia se rapprocha discrètement de moi pour me murmurer un plan d'évasion à l'oreille. Le gardien réagit immédiatement.
- Pas de messes basses tous les deux !
Trop tard, le mal était fait : Alicia s'enfuit en courant, le gardien s'élança pour la rattraper... et fut accueilli par mon pied dans son entrejambe. Il se plia violemment en deux, les lèvres exprimant le cri muet des douleurs extrêmes. Réglée comme une horloge, Alicia revint en chargeant et sans pitié lui envoya son genou dans la mâchoire. Il vola en arrière et s'écrasa au sol, assommé, la mâchoire explosée seule témoin de la violence du choc.
Attirée par le bruit de la chute, une patrouille approchait à grande vitesse. D'un accord tacite nous nous mîmes à courir. Derrière, la marche de nos chasseurs ne faisant qu'amplifier, je donnai toutes mes forces dans ma fuite.
Épuisé je m'appuyai au mur pour reprendre mon souffle, guettant les bruits de pas, bruits inexistants.
En effet j'étais seul dans un couloir à la lumière faible provenant d'un réseau de petits miroirs orientés accrochés au mur. J'examinai en détail ce qui m'entourait.
Malgré le peu de lumière, je vis que le couloir se divisait en trois, cette vision me rappela ce que, dans ma fuite, je n'avais pas jugé bon de retenir.
Un peu plus loin derrière se trouvait une intersection, la patrouille ainsi qu'Alicia avaient dû prendre mon opposé.
Je voulu faire marche arrière mais une force invisible me retint, un sifflement des plus doux s'éleva me berça me guida me contrôla. Perdant la maîtrise de mes mouvements je fus contraint de suivre mon corps.

viii !! c'est trop bien !!
Mais qui sont ces gens ??
Pourquoi ki veulent la hache ??
Je veux la suite euh !
^^

ouais ! la suite ! ^^

Il partit vers les intersections et prit celle de droite. Le sifflement s'amplifiait et en devenait même agressif.
Le corps renégat marcha et ouvrit une porte le sifflement cessa du meme coup. La porte donnait sur une salle basse de plafond aux murs recouverts de verre blanc qui reflétait la lumière du piédestal au centre.
Un équipement de cuir complet y était accroché ainsi qu'un sabre droit et une sacoche fixée à la ceinture
je m'approchai par curiosité.
Et je ne remarqua pas la présence d’une dalle escamotable avant de marcher dessus.
Dès l'instant, les murs passèrent de blanc léger à rouge vif, l'air devint chaud et sec, un grondement s'éleva du sol. Je n'eus pas le temps de crier que des torrents de flammes sortaient des murs et remplissaient la pièce. D'ailleurs il n'était pas nécessaire de hurler, les flammes n'avaient aucun effet... ou presque, elles m'avaient laissé nu comme un baigneur, seul mon caleçon subsistait.
Les flammes se résorbèrent puis disparurent.
Le contenu du piédestal était resté intacte.
Forcé de revêtir cette armure pour ne pas rester nu, je m'appliquais à la retirer délicatement en faisant bien attention aux pièges. J'eus une bonne surprise en découvrant que sous cette armure se cachait une tunique de tissu. Une fois les jambières et le haut passés j'empoignai l'épée par le fourreau et me l'accrochai en travers des épaules avec la sangle prévue à cet effet.
La salle se bleuta et la porte s'ouvrit d'elle même, invitation à sortir.
J'obéis et me retrouvai dans le couloir. Étrangement serein, je remontai le couloir d'un pas tranquille, me remémorant ce qui venait de se passer en remontant de plus en plus loin.
Le souvenir d'Alicia me fit l'effet d'une douche froide, un frisson de panique me parcouru, je remontai le couloir à toute vitesse, pris le chemin inverse de l'allée à l'intersection. Mes pas clapotaient sur le sol. Je retrouvai Alicia entourée de six hommes, soient six cadavres décapités avec leurs propres épées, six cadavres baignant dans le sang de leurs camarades.
- Tu arrives un peu tard, j'ai déjà fini. me dit-elle
Je me retins une nouvelle fois de vomir, je me contrains à regarder le sol... Je n'aurais pas dû. Ce que je prenais pour de l'eau était le sang du massacre, et s'étendait sur toute la longueur du couloir jusqu'à l'intersection. Elle prit l'initiative de me pousser jusqu'à s'en éloigner. Étonnamment, je me sentis immédiatement mieux.
- Au fait, comment as-tu réussi à t'en débarrasser ?
- De ?
- Des gardes ?
- Ils étaient à moitié saouls, ça n'a pas été dur. Aurais-tu par hasard changé de vêtements ?
- Oui... Les autres ont brûlé.
- Brûlé ?
- Oui mais je te raconterai une autre fois, mieux vaut ne pas traîner et trouver la sortie.
- Allons d'abord libérer les autres.
- Les autres ? Pourquoi faire ?
- Je te dirai ça plus tard. dit-elle avec un petit sourire sarcastique.
Nous repartîmes donc vers les cellules, subtilisant au passage les clefs de notre ami geôlier toujours à terre. La cellule s'ouvrit dans un grincement, les trois silhouettes apparurent.
- Allez, venez ! dit-elle
- Pardon ? répondit Guil
- Dépêchez-vous ! repris-je
- Mais où va-t-on ? renchérit Phil
- On commence par sortir d'ici.
- Impossible ! intervint Guil, personne n'a pu sortir de cette prison en vie !
Il y eu un moment de silence, puis Alicia et moi nous tournâmes vers le vieil homme.
- Vous suivrez nous ?
Il se leva et sortit, prouvant par cet acte que la vieillesse n'altère en rien le courage.
- Bon, eu..on vous suis aussi. dirent alors les deux jeunes évadés

Nous partîmes donc dans la direction d'où était venue la patrouille, à la recherche d'escaliers, avec deux trouillards sur les talons.

^^ JE VEUX LE MM CALECON !!! *o*

Bravo, il y a de la suite dans les idées^^
C'est super !
Continue

on veut la suite avant juillet

dsl je crois que c'est pas prévu, mais on peut toujours demander :

mistermac, une suite stp !

exacte tu peut toujours demander XD
non bref,on est le 17? ca me laisse 13 jours pour ecrir et retaper ca a l'ordi...je vois ,bon ba je vais essayer